Analyse des œuvres et conception : Denis DORIA
Participation : Raphaèle BILLÉ, Sophie HESSEL
Photographie : Ecl’Art
Tirage : 1 000 exemplaires
Chaque portfolio comprend :
40 pages de texte, réparties en 3 cahiers,
61 planches quadri dont 3 recto-verso
Format : 29,7 cm x 24 cm
Achevé d’imprimer : juillet 2001
Editeur : GALERIE DORIA
1, rue des Beaux-Arts – 75006 PARIS.
ISBN 2-9517172-0-2
Prix public TTC : 450 €
Ce portfolio reproduit intégralement le fonds de dessins personnel de Pierre Chareau, ceux-là même qu’il emporta lors de son départ à New-York en 1940, qu’il conserva précieusement toute sa vie, les enrichissant de deux projets réalisés aux Etats-Unis.
La collection des 61 dessins, la plus importante de Chareau existant aujourd’hui, nous permet de retracer l’ensemble de sa carrière, depuis l’ouverture en 1919 de son atelier parisien, 54 rue Nollet, jusqu’à sa mort à New York en 1950. Notre publication fait suite à l’exposition des dessins qui a eu lieu à la Galerie du 18 mai au 28 juillet 2001. Elle correspond au souci, avant que l’ensemble ne soit dispersé, d’en préserver la mémoire et de la partager avec un cercle d’amateurs plus large.
Ce portfolio dresse l’inventaire d’une collection de documents que nous avons étudiés, analysés, rangés et classés d’après la nature du sujet — perspectives d’ensemble, pièces de mobilier, luminaires — et la technique employée — crayon, pastel, encre, aquarelle ou gouache sur calque ou sur papier —.
Ces dessins riches d’informations nous dévoilent pour la première fois sa démarche créatrice et nous permettent d’entrevoir le travail d’élaboration par la confrontation des différents stades de la création, du croquis aux perspectives permettant de visualiser le résultat final. Car Pierre Chareau envisage dès ses débuts l’aménagement intérieur d’un espace de manière globale, en traitant l’immeuble et le meuble comme un ensemble relevant des mêmes principes constructifs.
Ses talents de plasticien y apparaissent avec force mais aussi tout l’intérêt qu’il accorde au dessin, à la ligne, aux proportions et à l’harmonie des couleurs.
Ces œuvres sont les témoins des recherches de Pierre Chareau tendant vers un mobilier plus adapté aux besoins de son temps, où le mouvement, réel ou symbolique, s’impose comme un critère fondamental : très tôt il loge des plateaux escamotables dans le corps des bureaux, élabore des tables mouchoirs, des tables gigognes. L’éventail, triangle en mouvement, trouve dès 1923 une place de choix dans ses créations.
De même, certaines formes de base se font récurrentes et constitueront le vocabulaire particulier du créateur.
Les images sont enrichies par des fac-simile de manuscrits et des textes de Dollie Chareau, de ses amis et confrères de l’UAM : René Herbst et Francis Jourdain.