Créateurs

Peintre, maître verrier, créateur de luminaires.

Il étudie le dessin, la gravure et la tapisserie à l’École des Arts décoratifs de Paris. Après la Première Guerre mondiale, il entre dans l’atelier du maître verrier, Louis Barillet. Avec ce dernier et Théodore Hanssen, il intervient régulièrement dans des réalisations architecturales des grands architectes modernes du moment, notamment Rob. Mallet- Stevens. Leur collaboration dure jusqu’à la mort de Louis Barillet, en 1948. Il adhère à l’UAM en 1930 et montre, lors de la première exposition du groupe, un projet de vitrail fait en collaboration avec Barillet et Hanssen.

C’est pour ses petites lampes conçues dans les années 1925 – 1932, mi-constructions, mi-sculptures inspirées de l’esthétique cubiste que Jacques Le Chevallier est surtout resté célèbre, bien qu’il ait poursuivi toute sa vie ses recherches dans les domaines aussi variés que la peinture, la gravure et la tapisserie. Ces « appareils d’éclairage » en tôle d’aluminium pliée ou martelée, posés sur des socles en ébonite – un matériau aux propriétés isolantes – sont souvent réalisés en collaboration avec René Kœchlin (1888-1972) ; ils sont d’abord édités par l’Atelier Barillet puis par DIM, Décoration Intérieure Moderne. En 1932, Rob. Mallet-Stevens lui confie la conception des luminaires du hall d’entrée de la Villa Cavrois. Avec René Herbst, Jean Puiforcat et l’Atelier Barillet, il collabore, en 1938, au décor de la Chapelle des Capucins de Blois. Après la Seconde Guerre mondiale, son nom reste surtout attaché à l’art du vitrail : il fonde, en 1948, le Centre d’art sacré et participe à la reconstruction des cathédrales d’Angers, Besançon, Toulouse et à la restauration de certains vitraux de Notre-Dame de Paris. En 1952, il est chargé de cours de vitrail à l’École des Beaux-Arts de Paris.

Il décède le 23 avril 1987 à Fontenay-aux-Roses.